Publié le 9 septembre 2019 par : M. Isaac-Sibille, M. Berta, Mme de Vaucouleurs, Mme Elimas, M. Fuchs, M. Hammouche, M. Balanant, Mme Bannier, M. Baudu, Mme Benin, M. Bolo, M. Bourlanges, M. Bru, M. Cubertafon, Mme de Sarnez, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme El Haïry, Mme Essayan, M. Fanget, Mme Florennes, M. Garcia, Mme Jacquier-Laforge, M. Joncour, M. Lagleize, M. Lainé, M. Laqhila, Mme Lasserre-David, M. Latombe, Mme Luquet, M. Mathiasin, M. Mattei, Mme Mette, M. Michel-Kleisbauer, M. Mignola, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit, Mme Poueyto, M. Ramos, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Waserman.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement vise à généraliser le diagnostic pré-implantatoire dans certains cas très précis avant toute tentative de fécondation in vitro. Le DPI permet de détecter les des anomalies génétiques et chromosomiques dans les embryons issus d’une fécondation in vitro. Or ce diagnostic est interdit, sauf en cas d’existence d’un risque avéré et susceptible de transmission héréditaire.
Le CCNE, ainsi que les professionnels de santé sont favorables à une extension du DPI à la recherche d'aneuploïdies, dans le but d’implanter des embryons viables. Cela aurait pour conséquence une augmentation significative des chances de réussite d’une FIV, épargnant ainsi de nombreuses souffrances aux parents (qui doivent subir une IVG en cas de non-viabilité de l’embryon implanté). Il est important de rappeler que le taux de réussite de la fécondation in vitro (FIV) reste ainsi très bas, autour de 20%. L'amendement circonscrit la recherche aux aneuploïdes autosomiques.
Il ne s’agit en aucun cas ici de sélectionner des embryons mais bien de maximiser les chances de succès de la FIV en permettant une meilleure implantation des embryons.
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