Les crises, qui se succèdent et s’accentuent, dans un contexte de bouleversement climatique et de persistance du risque terroriste, accroissent la visibilité des acteurs de la sécurité civile.
Parmi ceux-ci, l’État joue un rôle subsidiaire d’un point de vue financier, mais primordial d’un point de vue stratégique.
La loi du 13 août 2004 relative à la modernisation de la sécurité civile dispose, à son article 1, que « l’État est garant de la cohérence de la sécurité civile au plan national ; il en définit la doctrine et coordonne ses moyens ». Pour autant, la sécurité civile du quotidien est d’abord assurée par les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), service public de proximité dont la population est particulièrement attachée.
Les moyens zonaux, ou nationaux, pilotés par l’État, n’interviennent que dans l’hypothèse d’une crise majeure, qui ne peut pas être réglée au niveau local, en particulier pendant la s...
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