Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 — Texte n° 2296
Amendement N° 1720 (Irrecevable)
Publié le 19 octobre 2019 par : Mme Elimas, Mme Benin, Mme de Vaucouleurs, M. Hammouche, M. Isaac-Sibille, M. Mignola, M. Balanant, Mme Bannier, M. Barrot, M. Baudu, M. Berta, M. Bolo, M. Bourlanges, M. Bru, M. Cubertafon, Mme de Sarnez, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme El Haïry, Mme Essayan, M. Fanget, Mme Florennes, M. Fuchs, M. Garcia, Mme Jacquier-Laforge, M. Joncour, M. Lagleize, M. Lainé, M. Laqhila, Mme Lasserre, M. Latombe, M. Loiseau, Mme Luquet, M. Mathiasin, M. Mattei, Mme Mette, M. Michel-Kleisbauer, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit, Mme Poueyto, M. Ramos, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Waserman.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Exposé sommaire :
Les pathologies cancéreuses touchent chaque année 3400 nouveaux enfants, adolescents et jeunes adultes en France. Du fait d’une amélioration de l’efficacité des thérapeutiques, le taux de guérison toutes pathologies confondues est de 80 %.
Mais la maladie emporte nombre de conséquences importantes, pour le malade, comme pour sa famille, tant sur le plan médical que psychosocial.
La mise en place une méthodologie de suivi pluridisciplinaire, multimodale et individuelle, doit donc être privilégiée.
C’est pourquoi cet amendement propose que le parcours de soin global après le traitement d’un cancer comporte également un volet spécifique s’adressant aux enfants ainsi qu’aux adultes ayant souffert d’un cancer dans leur enfance. Ce volet pourra en particulier comporter un bilan scolaire et neuropsychologique, évaluant l’impact, notamment cognitif, du traitement sur le cursus de l’enfant, ainsi que les mesures d’accompagnement nécessaires.
Un bilan professionnel pourra également être mené, le cas échéant, afin d’évaluer les mesures à mettre en place pour le retour à l’emploi et/ ou l’insertion professionnelle du patient ou des membres de sa famille, en particulier ses parents.
Enfin, une évaluation de l’impact de la maladie sur la situation sociale de l’enfant et de sa famille est également essentielle, afin que des mesures d’accompagnement puissent être mises en place, si nécessaire.
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