Publié le 6 mars 2021 par : Mme Maud Petit, Mme Bannier, M. Berta, M. Garcia, M. Geismar, Mme Josso, Mme Mette, M. Balanant, M. Barrot, M. Baudu, Mme Benin, M. Blanchet, M. Bolo, M. Bourlanges, Mme Brocard, M. Bru, M. Corceiro, Mme Crouzet, M. Cubertafon, Mme Yolaine de Courson, Mme de Vaucouleurs, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme Essayan, M. Fanget, Mme Florennes, Mme Fontenel-Personne, M. Fuchs, Mme Gatel, Mme Goulet, M. Hammouche, M. Isaac-Sibille, Mme Jacquier-Laforge, M. Jerretie, M. Joncour, M. Lagleize, M. Lainé, M. Laqhila, Mme Lasserre, M. Latombe, M. Loiseau, Mme Luquet, M. Mathiasin, M. Mattei, M. Michel-Kleisbauer, M. Mignola, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Poueyto, M. Pupponi, M. Ramos, Mme Thillaye, Mme Tuffnell, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Philippe Vigier, M. Waserman.
Après la première phrase de l’article L. 841‑1 du code de l’éducation, est insérée la phrase suivante : « Ils élaborent une politique spécifique visant à encourager la pratique du sport et à informer sur les bienfaits du sport. »
Cet amendement réaffirme la nécessité de promouvoir le sport au sein des établissements d’enseignement supérieur, en soulignant les bénéfices globaux de la pratique sportive pour la santé des étudiants et des personnels universitaires.
De nombreux rapports (rapport du CNE en 1999, rapport Auneau-Diagana en 2008, rapport Juanico-Deguilhem en 2015) s’accordent sur l’importance de l’activité physique et de la pratique sportive qui demeure un véritable enjeu de santé publique.
Comme le mentionne le code de l’éducation, le sport universitaire contribue également : « (...) à la rénovation du système éducatif, à la lutte contre l’échec scolaire, à l’éducation à la santé et à la citoyenneté et à la réduction des inégalités sociales et culturelles. (…) » (art. L. 121‑5 du code de l’éducation).
Il est aujourd’hui essentiel de rappeler dans la loi la place que doit occuper le sport dans les établissements d’enseignement supérieur, en consacrant l’approche globale (dimensions sanitaire, sociale, préventive) de l’activité physique et sportive en université.
La pandémie actuelle impacte fortement la vie des étudiants : la fermeture des universités, combinée aux confinements successifs, a entraîné un isolement des étudiants, dans des espaces bien souvent restreints. Une épreuve qu’il nous faut considérer pour adapter au mieux l’offre de l’université à leurs besoins.
Rappelons que, selon une enquête du Centre national de ressources et de résilience auprès des universités françaises (2020), 27,5 % des étudiants ont déclaré un haut niveau d’anxiété après le premier confinement, 24,7 % un stress intense, 22,4 % une détresse importante, 16,1 % une dépression sévère et 11,4 % ont fait part d’idées suicidaires.
Considérant l’impact positif du sport sur la santé psychique et les missions inhérentes aux services universitaires des activités physiques et sportives, la déclinaison des pratiques sportives doit répondre aux missions d’enseignement de l’université, aux besoins des étudiants et à l’évolution de notre société.
Les universités doivent donc pouvoir mettre en place des actions pédagogiques visant à encourager la pratique du sport et à informer sur les bienfaits du sport, dans toute sa globalité. Des actions pédagogiques permettant de conserver un lien avec les étudiants qui le souhaiteraient, même à distance, ainsi que le partage d’informations sur le rapport à la santé via une activité physique doit pouvoir se réaliser.
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