Je vous remercie pour vos réponses. Je maintiens néanmoins mon amendement et vais m'en expliquer brièvement, pour ne pas faire perdre de temps à la représentation nationale. Le problème concerne les assurances. J'avais déposé des amendements qui ont été jugés irrecevables. Ne pouvant les défendre, je vous invite à venir dans la vallée de la Roya, madame la secrétaire d'État, où je vous recevrai avec plaisir. Je suis en effet intimement persuadée, après que mon collègue du Var a vanté vos mérites tout à l'heure, que vous réussirez à faire bouger les choses, à rassurer et soutenir la population et les commerçants qui sont extrêmement ...
Il vise à instaurer une échelle de gradation des catastrophes naturelles. En effet, dans les Alpes-Maritimes, nous sommes régulièrement victimes, hélas, de catastrophes naturelles d'importance variable. Or le principe d'équilibre du texte, nécessaire pour faire perdurer le système d'indemnisation des catastrophes naturelles, le régime CATNAT, semble appeler une indemnisation différenciée en fonction du type et de l'importance de la catastrophe naturelle. Il n'est pas possible de mettre sur le même pied une petite catastrophe naturelle, comme un petit mouvement de terrain, qui n'occasionnera pas de gros dégâts, et ce qui s'est passé pour les ...
J'entends vos réponses, mais vous comprendrez que je maintienne l'amendement, même en sachant qu'il sera rejeté. D'un côté, on me répond que ce n'est pas le rôle du référent ; de l'autre, que sa mission sera plus large encore : c'est très flou. À mes yeux, le rôle du référent est celui que l'on veut bien lui donner. Aujourd'hui, il y a dans les Alpes-Maritimes un préfet délégué à la reconstruction : j'aurais aimé que l'on puisse anticiper, car il me semble que c'est aussi le rôle du législateur.
Il vise à ajouter aux missions des référents l'évaluation de la situation des territoires sinistrés, afin de déterminer l'ensemble des dispositifs d'aide et d'indemnisation susceptibles d'être mobilisés après la survenue d'une catastrophe naturelle. Je tiens à préciser pourquoi je formule cette proposition : je suis députée de la Roya, cette vallée que l'on a pu voir dans les médias car elle a subi la plus grande catastrophe naturelle du territoire métropolitain en termes de dégâts aux infrastructures – ce n'est ni moi, ni la presse qui le disons, mais les différents inspecteurs qui viennent, depuis des mois, constater la situation sur le ...
Pour que cette réconciliation puisse avoir lieu, nous devons mettre un terme aux craintes de nos concitoyens et dire les choses telles qu'elles sont réellement, sans démagogie, sans rien minimiser, sans rien occulter et sans aucune naïveté. Lutter contre l'immigration irrégulière, c'est permettre de mieux accueillir les personnes qui en ont réellement besoin, éviter que des familles ayant obtenu le droit d'asile soient laissées pour compte, et intégrer plus efficacement des étrangers qui ont respecté les règles de notre République et souhaitent vivre dans notre pays. Savons-nous aujourd'hui combien de personnes en situation irrégulière résident ...
« La politique, c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire », disait le président Jacques Chirac. Ce qui est nécessaire aujourd'hui, pour les femmes et les hommes politiques que nous sommes, c'est de réconcilier les Françaises et les Français avec l'immigration.
Cet amendement vise à insérer une référence à l'article L. 211-13 du code des assurances, afin de nous assurer que les victimes d'attentats bénéficient de droits au moins identiques à ceux des victimes d'accidents de la circulation.
Cet amendement a pour objet de donner au fonds de garantie les mêmes obligations que celles qui pèsent sur les autres débiteurs d'indemnisation, en détaillant poste par poste le montant de l'indemnisation.
L'amendement me semble satisfait : je le retire.
Cet amendement vise à permettre à la victime de choisir un médecin parmi trois médecins spécialisés, au lieu de lui en imposer un.
Il est défendu.
Madame la ministre, monsieur le rapporteur, j'ai bien entendu vos arguments sur les amendements visant à la suppression de ce juge unique. Il n'est pas question pour moi de formuler une telle demande. En revanche, mes amendements ont pour objet d'instituer une juridiction spécialisée dans chaque région. Comme mes collègues qui se sont exprimés, ainsi que M. Dombreval, je suis issue d'un département qui a été touché en plein coeur par un attentat sans précédent, le 14 juillet 2016. Il me semble que la compétence exclusive allouée au tribunal de grande instance de Paris pourrait avoir des effets négatifs pour certaines victimes et qu'il faudrait ...
Il est défendu.
Je fais miens les arguments de ma collègue. On parle d'harmonisation au niveau européen : dès lors que l'Allemagne a mis en place la mesure que je défends ici, la France peut aussi le faire. Il importe d'obliger les réseaux sociaux à agir rapidement.
Monsieur le président, j'ignore pourquoi mon amendement no 200, qui aurait dû être examiné juste avant celui-ci et qui était relatif à la définition de la menace, n'a pas été appelé. Les arguments que j'utilisais pour défendre cet amendement sont, comme c'est aussi le cas pour l'amendement no 201, les mêmes que ceux qu'invoquent mes collègues. Compte tenu toutefois des réponses de Mme la rapporteure et de Mme la secrétaire d'État, je retire cet amendement comme je l'aurais fait pour l'amendement no 200.
Cet amendement complète la discussion que nous avons eue hier et qui se poursuit ce soir à propos de la nécessité de la mémorisation et de la prise d'empreintes systématique, notamment pour les non-admissions. M. le ministre d'État a répondu hier en grande partie à ces questions. Je retire donc cet amendement.
J'ai bien entendu l'argumentaire de Mme la rapporteure et de M. le ministre, et j'attends donc, moi aussi, la fameuse surprise. Je voudrais seulement apporter une précision au sujet des procédures de non-admission. Il faudrait prendre les empreintes des personnes qui ne sont pas admises sur le territoire, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
mais il est vrai que votre fonds de commerce, ce sont plutôt les zadistes et ceux qui saccagent les universités que les fonctionnaires qui tentent de maintenir l'État de droit.
Monsieur Ciotti, en tant que députée de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes, directement concernée par la frontière franco-italienne, j'avais initialement les mêmes inquiétudes que vous sur cet amendement. Après l'avoir attentivement étudié, je peux vous assurer qu'il n'y aura aucun effet sur les fameux points de passage autorisés – PPA – et que les contrôles et les sécurités à la frontière seront bien maintenus. Chers collègues du groupe La France insoumise, vous nous demandez de ne pas jeter l'opprobre sur les associations, mais vous attaquez sans vergogne le Gouvernement, les services de l'État et les forces de l'ordre qui ...
Madame la ministre, en tant que députée de la quatrième circonscription des Alpes-Maritimes, qui se trouve être la principale porte d'entrée des migrants en France, je suis totalement satisfaite de ce projet de loi, de même d'ailleurs que tous les cosignataires de cet amendement. Je vous assure que nous voterons bien le texte en fin de semaine. Le présent amendement vise néanmoins à lancer un appel à la vigilance concernant l'élargissement du regroupement familial, dont nous savons très bien qu'il ne concerne que les mineurs bénéficiant du statut de réfugié, et non les mineurs isolés. Même s'il n'y a pas lieu de nourrir des craintes quant à un ...
Oui, madame la présidente.
Il s'agit également d'un amendement de précision, qui vise à protéger le traitement des données des mineurs de moins de quinze ans. En effet, la précision « moins de quinze ans » n'avait pas été apportée dans le texte initial. Ce sujet a été abordé dans la discussion générale.
Je retire l'amendement.
Le présent amendement a pour objet la remise d'un rapport permettant dans un premier temps d'apprécier la mise en place obligatoire de la compétence eau et assainissement pour les communautés de communes. Ce rapport permettra également un retour d'expérience au Parlement sur la mise en place de cette compétence et encouragera peut-être certaines collectivités réticentes à y procéder plus rapidement.
J'ai entendu l'argumentation de Mme la rapporteure et je retire mon amendement.
La jurisprudence du Conseil d'État incluant les eaux pluviales dans l'assainissement n'est pas du tout adaptée aux collectivités rurales. L'amendement vise donc à les exclure de la compétence assainissement en créant un groupe eaux pluviales au 6e bis du II de l'article L. 5214-16 du code général des collectivités territoriales.