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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Au nom du groupe Nouvelle Gauche, je tiens à remercier les représentants des syndicats. Nous partageons certaines orientations du projet, notamment celles visant à consolider la place de la négociation collective ou à harmoniser le cadre du dialogue social. La ministre du travail, que notre commission a eu l'honneur d'auditionner hier, a comblé certains silences et levé des imprécisions dans les intentions du Gouvernement. Elle nous a assuré qu'elle conduisait avec les organisations syndicales une concertation inédite. Si c'est vrai, je m'en réjouis tout en gardant à l'esprit qu'il y a eu auparavant des conférences sociales denses et fructueuses. En habilitant le ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 06/07/2017

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Boris Vallaud

Cet article propose de réformer le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) en allégeant les obligations de déclaration des expositions et en redéfinissant les conditions d'appréciation de l'exposition à certains facteurs de pénibilité et de compensation. Le C3P constitue une avancée sociale fondamentale parce que nous ne sommes pas tous égaux face aux maladies professionnelles et à l'espérance de vie. Il permet aux salariés exposés à des conditions de travail pénibles d'accéder à des postes moins pénibles grâce à la formation, de réduire leur temps de travail sans perte de salaire ou de partir plus tôt à la retraite. En alliant ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 06/07/2017

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Boris Vallaud

La délégation par notre Commission sur cet article est une décision évidente tant la place de cet article se trouve plutôt dans une loi de finances que dans un texte visant à réformer le code du travail : c'est, en effet, un cavalier législatif. Je me félicite de l'amendement présenté par notre collègue Valérie Rabault et adopté par la commission des finances après un avis de sagesse du Gouvernement. Cet amendement prévoit que l'expérimentation menée entre juillet et septembre fera l'objet d'un rapport, lequel alimentera le PLF pour 2018. Si le Gouvernement ne constate aucun dysfonctionnement, le prélèvement à la source pourra être institué dès le 1er ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 06/07/2017

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Boris Vallaud

Le groupe Nouvelle Gauche ne votera pas la loi d'habilitation, pour un motif que nous avons eu l'occasion d'exposer à plusieurs reprises. Après l'audition de la ministre du travail puis des organisations représentatives et à la suite de l'examen méthodique des amendements, force est de constater que la méthode des ordonnances ne permet pas l'élaboration d'une réforme juste et co-construite entre les parties prenantes. Elle fait l'impasse sur le débat citoyen, escamote le dialogue social, contourne le débat parlementaire. Même si cette méthode avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, elle n'avait rien d'irrémédiable. Nous ne pouvons aujourd'hui ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Notre amendement AS148 tend également à supprimer l'alinéa 5 de l'article 1er. Sous une formulation apparemment neutre, selon laquelle il s'agirait d'harmoniser et de simplifier le régime juridique de la rupture du contrat de travail en cas de refus par le salarié des modifications de son contrat de travail issues d'un accord collectif, est rouvert un débat bien connu dont cette même commission et cette même assemblée furent déjà le théâtre lors de l'examen du projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs. Je ne développerai pas les arguments qui, à l'époque, avaient conduit un certain ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Une harmonisation peut se faire « par le haut » ou « par le bas ». J'ai du mal à concevoir qu'un salarié trouve avantage à n'avoir droit ni au congé de reclassement ni à un taux de remplacement brut de 75 % de son salaire. Vous-même aurez en tout cas quelque difficulté à le soutenir. Si vous nous annoncez qu'il s'agira d'une harmonisation par le haut et que le motif économique sera retenu en toutes circonstances, avec toutes les garanties qui l'accompagnent… Je ne crois cependant pas que ce soit ce que vous proposez.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

C'est un amendement de repli. Nous proposons de ne supprimer que les mots « le cas échéant », qui manifestent bien une certaine imprécision quant à la finalité de vos propositions, qui contrevient aux règles constitutionnelles. Vous avez indiqué l'état de la concertation avec les organisations syndicales, madame la ministre, mais il aurait été utile de préciser davantage les intentions du Gouvernement, qui n'apparaissent pas clairement à la lecture de l'article.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Vous avez raison, monsieur le rapporteur : mon intention n'était pas de durcir la position du Gouvernement mais de souligner l'imprécision de la rédaction de cet article, comme de beaucoup d'autres, préjudiciable à la clarté du débat parlementaire.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

L'amendement AS153 a également pour objet de supprimer l'alinéa 9 de l'article 1er. Le rôle vital des représentants du personnel dans l'entreprise, en particulier celui du comité d'entreprise au regard de ses attributions dans le champ économique, a fait l'objet d'un renforcement au cours de la précédente législature et leur efficacité s'est trouvée améliorée, notamment par la loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013 et la loi dite Rebsamen de 2015. La première a créé la base de données économiques et sociales (BDES) que le Gouvernement entend, par cet alinéa 9, faire évoluer ; la seconde a procédé à un changement majeur en réunissant ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Cet alinéa, aux contours très flous, semble vouloir relancer le débat sur le recours à la consultation des salariés dans l'entreprise. La loi Travail avait pourtant tranché ce débat dans son article 10 en généralisant le principe de l'accord majoritaire au niveau de l'entreprise et en introduisant la possibilité de consulter directement les salariés pour valider cet accord lorsque celui-ci n'a pas recueilli l'aval d'une majorité de syndicats représentatifs dans l'entreprise. Un calendrier précis avait été arrêté. La généralisation des nouvelles règles de validité des accords d'entreprise s'applique déjà aux accords de préservation ou de développement ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Les organisations syndicales ayant recueilli au moins 30 % des suffrages peuvent d'ores et déjà, sans que l'obligation leur en soit faite, demander la consultation des salariés afin de légitimer les accords conclus. Cette disposition vise simplement à débloquer la situation en ouvrant la possibilité de consulter les salariés lorsqu'un accord a été conclu par des organisations ayant recueilli entre 30 % et 50 % des suffrages. L'alinéa 13 est particulièrement vague. Il pourrait laisser entendre que la procédure de consultation des salariés serait déclenchée à la seule demande de l'employeur alors même que le Gouvernement doit rendre au Parlement un rapport ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

La commission de refondation du code du travail, composée d'experts et de praticiens des relations sociales, disposait de deux ans, à compter de la promulgation de la loi « Travail », pour réécrire, en lien avec les organisations syndicales, le code du travail selon une architecture en trois parties : ordre public, champ de la négociation collective, règles supplétives. Après avoir très largement débattu de cette question, la précédente assemblée avait arrêté une méthode claire et rigoureuse pour élaborer une réécriture qui permette d'améliorer l'articulation des niveaux de négociation, comme le souhaite le Gouvernement, sans jamais remettre en cause ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2017

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Boris Vallaud

Compte tenu des éléments de réponse apportés aux deux amendements précédents, je me dis que celui-ci a peut-être quelque chance de prospérer. Il s'agit de substituer, au début de l'alinéa 2, au mot : « Fusionnant » le mot : « Regroupant ». L'article 2 fait écho à l'article 14 de la loi relative au dialogue social et à l'emploi de juillet 2015. Depuis sa création, la Délégation unique du personnel (DUP) est un réel succès, puisqu'elle concerne plus de 60 % des entreprises de 50 à 200 salariés disposant d'une instance représentative du personnel et, selon la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), 24 % des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/07/2017

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Boris Vallaud

Le groupe Nouvelle Gauche demande la nomination d'un rapporteur d'application issu de l'opposition, qui pourra présenter, au titre de l'article 86, alinéa 7, du Règlement, une contribution écrite annexée au rapport de la commission. Je me porte candidat à cette fonction.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/07/2017

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Boris Vallaud

Chacun, ayant été avisé de la tenue de notre réunion, pouvait y siéger et présenter sa candidature. Je suis donc d'avis que la commission se prononce sans attendre.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/07/2017

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Boris Vallaud

Je vous remercie, madame la ministre, du temps que vous voulez bien nous consacrer ce soir. Nous partageons avec vous le diagnostic d'un monde du travail entré dans une phase de changements profonds du fait de la mondialisation de l'économie, de la transition écologique et de la révolution numérique dont vous disiez vous-même qu'elle n'a donné à voir qu'une part d'elle-même. Nous partageons également le constat d'une désarticulation de notre modèle, conçu au cours des Trente Glorieuses. Sans doute les entreprises ont-elles aujourd'hui des besoins nouveaux pour innover, conquérir des marchés et s'adapter aux cycles économiques. Mais nous sommes aussi convaincus ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/07/2017

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Boris Vallaud

La contribution à laquelle vous faites référence et la nomination d'un rapporteur d'application sont deux choses différentes, madame la présidente.

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Je ne reviendrai pas sur les motifs qui justifient cet amendement, car j'ai déjà eu l'occasion de les exposer. Toutefois, les réponses qui nous ont été apportées ne nous ont pas rassurés sur l'alignement par le haut des quatre régimes existants.

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Je veux être sûr de comprendre ce qui est proposé. Le terme « renforcer » est remplacé par celui de « redéfinir ». Je souhaite que chacun ait en tête ce qui vient d'être dit. Redéfinir le rôle des CPRI signifie potentiellement les remettre en question. Je voudrais vraiment que nous soyons au clair sur les mots qui sont employés et sur les intentions qu'ils traduisent. On dit une chose et son contraire.

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Il faut en convenir, nous n'avons pas découvert le principe des ordonnances : il avait été annoncé. J'aimerais toutefois vous faire part d'une conviction, moi qui, comme beaucoup d'entre vous, suis élu pour la première fois : il ne peut pas y avoir de grandes réformes, sur des sujets qui engagent la vie quotidienne de nos concitoyens, qui disent quelque chose de la société dans laquelle nous voulons vivre, sans grands débats. Or la procédure qui a été retenue fait l'impasse sur le débat citoyen, escamote le dialogue social et contourne le débat parlementaire. Ce pays, dans l'état dans lequel il est – cette Assemblée doit s'en souvenir –, ce pays où moins ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Dans le préambule à l'étude d'impact est présenté un calendrier prévisionnel de six grands chantiers que la ministre a rappelés et qui doivent se répartir sur dix-huit mois. Comment justifier, dans ces conditions, l'extrême urgence qu'il y aurait à procéder par ordonnances sur le premier de ces chantiers ? Le Conseil d'État lui-même a exprimé cette question et cette inquiétude. L'urgence est d'autant moins avérée que nous légiférons sur des textes récents, non encore évalués, et qu'il m'apparaît difficile, en tant que rapporteur, d'établir un lien cohérent entre la nécessité de définir un cadre juridique stable et l'urgence dans laquelle nous ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

L'étude d'impact présente un calendrier de concertations du Gouvernement avec les organisations syndicales. Le Gouvernement a dû rédiger ce projet de loi alors que la première phase de ces concertations était en cours. Elles ne sont pas terminées et nous délibérons aujourd'hui sans en connaître les conclusions. Cette méthode ne permet pas l'élaboration d'une réforme juste et co-construite entre les parties prenantes.

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, au titre des droits de l'opposition et à notre demande, la commission des affaires sociales m'a désigné rapporteur sur l'application du projet de loi d'habilitation, avec la mission de porter un regard sur l'étude d'impact. Je tiens à en remercier la présidente de la commission, tout en soulignant que les délais impartis pour examiner la loi, déposer des amendements et porter une appréciation sur cette étude d'impact ne permettent pas un travail parlementaire sérieux. C'est la raison pour laquelle mes explications ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

L'alinéa 5, que nous proposons nous aussi de supprimer, relance un vieux débat, bien connu de la précédente commission des affaires sociales et de la précédente Assemblée : il s'agit d'examiner à nouveau le motif de licenciement retenu s'agissant d'un salarié qui refuserait de se voir appliquer les dispositions d'un accord en faveur de l'emploi. En 2016, la position de notre assemblée avait été claire et argumentée – j'ai demandé le scrutin public sur ces amendements pour que nous puissions comparer les votes de ceux qui se sont prononcés pour une chose en 2016 et qui demandent aujourd'hui son contraire. Il doit s'agir à nos yeux d'un licenciement pour motif ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Cet amendement vise à supprimer, après le mot « recours », la fin de l'alinéa 5. La référence à « le cas échéant » n'est pas acceptable, car elle laisse planer le doute sur les intentions du Gouvernement. Entend-il revenir sur les règles de modification et de rupture du contrat de travail ? Il est essentiel que ses intentions en la matière soient précisées, comme la Constitution l'impose. Cet alinéa renvoie à la question du régime juridique de la rupture du contrat en cas de refus des modifications issues d'un accord collectif, lequel est l'un des plus débattus. La question de la conformité à la convention no 158 de l 'Organisation internationale du ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Il existe quatre régimes différents, qui obéissent à quatre procédures différentes, lesquelles conduisent à quatre motifs de licenciement différents et donnent lieu à quatre modalités d'accompagnement différentes des salariés. L'alinéa 5 propose d'harmoniser et de simplifier – termes on ne peut plus vagues et qui ne laissent pas augurer un alignement par le haut – ces régimes. Par cet amendement, nous souhaitons rappeler notre attachement au motif économique ou au motif sui generis emportant les conséquences d'un motif économique. Il n'est pas nécessaire, selon nous, de revenir sur ces différents régimes.

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

L'alinéa 9 permet de revoir, par accord, la périodicité et le contenu des négociations obligatoires et d'adapter le contenu et les modalités de fonctionnement de la base de données économiques et sociales – BDES. La loi relative au dialogue social et à l'emploi d'août 2015 avait permis de réformer les temps de consultation et de négociation, tout en réaffirmant l'importance de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. En effet, le législateur avait intégré à la BDES l'ensemble des informations obligatoirement transmises au comité d'entreprise au titre de la situation comparée des femmes et des hommes dans l'entreprise. Aux termes de cet ...

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Intervention en hémicycle le 10/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

En l'absence de délégué syndical ou de délégué du personnel désigné comme délégué syndical dans les entreprises de moins de cinquante salariés, toutes peuvent négocier des accords collectifs avec des élus mandatés par une organisation syndicale. En l'absence d'élu mandaté, les délégués titulaires du personnel peuvent négocier, conclure et réviser certains accords collectifs. L'alinéa 12 risque de remettre en cause le monopole syndical et la légitimité des organisations syndicales à négocier dans l'entreprise en ouvrant la possibilité de négocier avec d'autres acteurs. Aussi, les informations du terrain risqueraient de ne plus remonter au niveau de ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Aujourd'hui, les organisations syndicales ayant recueilli au moins 30 % des suffrages peuvent, sans que l'obligation leur en soit faite, demander la consultation des salariés afin de légitimer les accords conclus. Cette disposition vise simplement à débloquer la situation en ouvrant la possibilité de consulter les salariés lorsqu'un accord a été conclu par des organisations ayant recueilli entre 30 % et 50 % des suffrages. L'alinéa 13, particulièrement vague, pourrait laisser entendre que la procédure de consultation des salariés serait déclenchée à la seule initiative de l'employeur. Or le Gouvernement doit rendre au Parlement un rapport d'évaluation de ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Cet amendement est relatif à la consultation des salariés et à l'initiative laissée au seul employeur. Les arguments sont les mêmes que pour l'amendement no 460.

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

L'alinéa 14 vise à revoir les modalités de recours à la consultation des salariés dans l'entreprise. La loi Travail avait pourtant arrêté un calendrier précis : après avoir généralisé les nouvelles règles de validité des accords d'entreprise aux accords de préservation et de développement de l'emploi ainsi que, depuis janvier 2017, aux accords collectifs portant sur la durée du travail, les repos et les congés, elle prévoyait, à compter du 1er septembre 2019, que la généralisation s'applique à l'ensemble des autres acteurs collectifs. Une nouvelle fois, notre assemblée aurait été bien inspirée d'attendre que le Parlement remette au Gouvernement le ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Il s'agit de compléter l'alinéa 14 par les mots : « après que le Gouvernement a rendu le rapport prévu au B du X de l'article 21 de la loi no 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels ». Nous sommes, en toute hypothèse, favorables à l'évaluation des politiques et des lois qui ont été votées.

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Madame la ministre, notre assemblée vient d'adopter il y a quelques instants l'article 1er, qui vise à donner plus de place au dialogue social et à la négociation d'entreprise décentralisée. Nous avons essayé – je ne suis pas certain que nous ayons été entendus – de vous alerter sur le risque d'une telle décentralisation, si elle ne s'accompagnait pas d'un renforcement des acteurs du dialogue social. Il s'agit pour nous d'une question d'équilibre et de rééquilibrage d'un rapport de forces. L'article 2 est censé répondre à cette préoccupation en favorisant les conditions d'implantation syndicale et d'exercice de ces responsabilités. Un équilibre pourrait ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Cette manière de procéder est très symptomatique. On ne trouve rien, dans l'étude d'impact, au sujet de cet alinéa 8 et de l'évaluation du dispositif – et pour cause ! Je ne sais plus ce qui relève, chez vous, du désir sincère de rénover et du désir de liquider. J'ai bien compris qu'avant vous, il n'y avait pas d'avant. Qu'après le calendrier chrétien était venue l'ère du calendrier macronien. Mais s'il vous plaît, cessez de tout liquider et laissez le temps de se déployer à ce que vous considérez vous-même comme une bonne idée. Il s'agit là d'un progrès social pour la protection de nos salariés et le renforcement du dialogue social. Ne prenez pas le ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Le groupe Nouvelle Gauche se préoccupe, depuis le début de la discussion, de l'équilibre de la réforme. Or à ce stade, de bonne foi, nous ne sommes pas capables de l'apprécier, notamment parce que des pans entiers sont reportés à plus tard : la réforme prétendue urgente s'étalera en réalité sur dix-huit mois. Nous le regrettons. Lors de l'examen de l'article, nous avons eu l'occasion d'exprimer nos inquiétudes, que nous partageons avec les organisations syndicales, sur l'avenir du CHSCT. Nous craignons que les pouvoirs des syndicats, donc les droits des travailleurs, ne soient amoindris par la fusion. Nous avions formulé une proposition modeste, visant à ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Les deux amendements que je vais présenter successivement concernent un sujet majeur, qui met la majorité à l'épreuve. Il s'agit en effet de garantir et de renforcer la présence des administrateurs salariés dans les grandes entreprises. C'est un sujet qui devrait faire consensus dans cet hémicycle. De fait, la présence des salariés dans les conseils d'administration des entreprises constitue, en toute hypothèse, un atout en matière sociale, mais aussi en termes de stratégie d'entreprise. Aujourd'hui, nous devons aller plus loin dans l'extension de la présence des administrateurs salariés pour accroître la diversité des profils au sein des conseils ...

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Je suis surpris par l'argument selon lequel il faut aller au terme de la concertation avec les organisations syndicales et patronales avant de s'engager. Vous n'avez pas eu cette prévention s'agissant des CPRI…

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Intervention en hémicycle le 11/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

…au sujet desquelles vous avez affirmé que vous preniez la liberté de faire ou de ne pas faire dans l'attente des résultats de la concertation. Vous auriez pu prendre la même liberté sur le sujet qui nous occupe. Le présent amendement vise à ce que deux administrateurs salariés soient présents au conseil d'administration des entreprises employant entre 500 et 1 000 salariés, et qu'un tiers du conseil d'administration soit composé d'administrateurs salariés dans les entreprises dont l'effectif excède 1 000 salariés.

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Intervention en hémicycle le 12/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Veillez en votre âme et conscience à la juste mesure de vos propositions.

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Intervention en hémicycle le 12/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

C'est pour cela que je réclame l'évaluation de ce qui est en place !

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Intervention en hémicycle le 12/07/2017 : Renforcement du dialogue social

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Boris Vallaud

Monsieur le président, madame la ministre, cet article 3 est au coeur de nos préoccupations et des inquiétudes des organisations syndicales, qui nous le disent. Ce n'est manifestement pas l'article des sécurités nouvelles pour les salariés, car il n'en a jusqu'à présent pas été question. Force est au contraire de constater qu'il s'agit de l'article de la flexibilité unilatérale, l'article qui nous laisse craindre, comme c'est le cas depuis le début de ces discussions, une réforme déséquilibrée. Je voudrais demander à mes collègues de la majorité d'abandonner un instant cette idéologie qui consiste à n'en avoir aucune pour retrouver, ne serait-ce qu'un ...

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