Initialement appelée indemnité d'aide dactylographique, puis indemnité de secrétariat et enfin indemnité représentative de frais de mandat, l'indemnité accessoire destinée à couvrir forfaitairement tous les frais afférents à l'exercice du mandat parlementaire qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l'Assemblée nationale a fait l'objet de mesures d'encadrement au cours de la précédente législature. Néanmoins, son usage demeurait insuffisamment contrôlé. Le bureau de l'Assemblée nationale a donc décidé, le 18 février 2015, de définir des règles strictes d'utilisation de l'IRFM par les députés. Pourquoi vouloir supprimer ...
C'est notre volonté politique !
Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58 du règlement. Je voudrais demander à M. Di Filippo de s'excuser d'avoir eu un geste inacceptable. Un tel comportement est inadmissible et scandaleux au sein de cet hémicycle.
Ma question sera très courte : quelle est la place du cyber dans la stratégie de la marine, en 2017 et pour les années à venir ?
Pitoyable !
Il ne l'a pas lu !
On peut se former à tout âge !
Monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, les récentes révélations sur la compromission de données stockées par Uber doivent nous alerter, une fois encore, sur l'importance de la bataille de la sécurité numérique. Les États, les parlements, toutes nos entreprises, les systèmes de soins, les transports, les systèmes de défense, les circuits énergétiques, nos données personnelles, avec l'explosion de l'internet des objets, tous nos réseaux sont susceptibles d'être compromis. En d'autres termes, il est aujourd'hui devenu possible de mettre à genoux n'importe quelle puissance, étatique ou privée, si l'on maîtrise la donnée. Parallèlement, les ...
Madame la présidente, je demande une suspension de séance de cinq minutes.
C'est ce qu'on dit !
Et la Constitution ?
Cela avait pourtant bien commencé !
Très bien !
Ce n'est pas sérieux !
Très bien !
Je m'associe aux félicitations adressées à nos deux rapporteurs, sans oublier notre collègue Thomas Gassilloud. Votre intervention met bien en exergue les nouvelles menaces et leur caractère hybride. Elle montre bien que la cybersécurité ne concerne pas seulement les armées, mais toutes les institutions, toutes les organisations. C'est en outre à juste titre que votre rapport replace ces questions dans l'optique de la souveraineté, y compris à l'échelle européenne. Dans ce contexte, les Parlements eux-mêmes sont visés par des attaques de plus en plus nombreuses et de plus en plus dures. À cet égard, je tiens à signaler à nos collègues que l'Assemblée ...
Nous recherchons tous, monsieur le président Faure…
… monsieur l'ancien président Faure, pardonnez-moi, la transparence, la vérité et la justice. Nous croyons tous, et les dernières heures l'ont montré, en la nécessité et en l'urgence de transformer le fonctionnement du Parlement. Nous croyons tous, aussi, en la séparation des pouvoirs et en l'idée que l'hémicycle ne doit pas être une autorité judiciaire. Nous partageons également des constats. Je veux vous donner un chiffre, en ma qualité de premier questeur, et sous le contrôle d'Éric Ciotti et de Laurianne Rossi : une journée d'obstruction parlementaire, une journée de fonctionnement parlementaire, cela représente 2,5 millions d'euros d'argent ...
Les Français le savent, et les Français nous regardent !
Pour terminer, mes chers collègues, je veux vous dire que nous partageons des constats et des diagnostics depuis des années.
Nous avons une réforme de la formation professionnelle à mener, et je vous appelle donc à reprendre nos débats.
Le coût sera le même !
C'est vrai.
Peut-être !
Où est le rappel au règlement ?
Ce n'est pas un rappel au règlement !
Au travail !
De la même façon !
Il y a déjà une commission d'enquête !
Vous n'êtes pas des députés mais des procureurs !
Comme sous Sarkozy !
Travailler !
Il est vrai que vous êtes une spécialiste !
Que font les questeurs ?
Travaillons !
Les Français jugeront !
Vous n'êtes pas magistrat. Torquemada !
Travailler !
C'est vous qui le bloquez !
Mes chers collègues, je voulais rappeler ce qui nous rassemble tous sur les bancs de cet hémicycle. Je pense que nous recherchons tous la justice : cela, nous le partageons. Nous recherchons tous la vérité : cela, nous le partageons.
Mes chers collègues, nous avons tous la conviction, sur tous les bancs, que pour qu'il y ait un Parlement fort, il faut une majorité forte et une opposition forte, une opposition qui ne se contente pas de slogans, mais qui produise des idées et des contre-propositions.
Je vais conclure, en rappelant ce diagnostic : il y a 9 millions de pauvres en France, 4 millions d'enfants pauvres, 4 millions de mal logés.