Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, à mesure que s'accroît mon expérience politique, je ne cesse d'être conforté dans l'idée que le bon pouvoir est celui qui se conforme au réel. C'est une exigence plus complexe qu'il n'y paraît quand le siècle des idéologies, du prêt-à-penser et des intérêts partisans nous éloignent totalitairement du bien commun. Le réel aujourd'hui, c'est la crise de l'ensemble des organes constitutifs de notre société. L'homme est attaqué dans sa définition, la famille dans son intégrité, la société dans son unité, la nation dans son homogénéité et sa justice. Parfois, monsieur le Premier ministre, vous ...