Monsieur le président, une idée m'est venue subitement :
afin de parvenir à une solution, je présente aussi ma candidature.
Je vous remercie de bien vouloir l'enregistrer.
Je souhaite intervenir en tant que député non inscrit, même si je ne peux parler au nom de tous les non-inscrits Je suis très heureux, monsieur le Président, que vous présidiez momentanément la commission : c'est la première fois que cela vous arrive, mais profitez-en, car cela ne vous arrivera peut-être pas une deuxième... J'ai rarement rencontré quelqu'un d'aussi rigoureux que Gilles Carrez, tant sur le plan de l'éthique que sur le plan des finances. C'est un grand président, qui a exercé remarquablement ses fonctions sous la précédente législature, comme Valérie Rabault et tous les autres commissaires : d'une certaine manière, c'est une génération de ...
Merci, monsieur Prud'homme !
Eh oui !
C'est une honte !
Très bien !
Très bien !
Monsieur le président, madame la ministre, comment avons-nous pu être aussi irresponsables et laisser la médecine et les soins se dégrader à ce point en France ?
Je crains que les choix de la nouvelle majorité n'aggravent encore la situation. Je me permets donc une suggestion : il faut mettre fin immédiatement à la disposition de la loi Bachelot relative aux centres hospitaliers territoriaux. Nos établissements de soins de proximité ferment les uns après les autres, happés par les grands centres hospitaliers, lesquels, d'ailleurs, n'arrivent pas à faire tout ce qu'ils ont à faire. Les médecins n'y sont pas heureux et s'en vont ailleurs. La qualité des soins baisse. Les centres de soins locaux et les petites cliniques, jadis florissants, commencent par perdre leur service de maternité. C'est le cas dans ma circonscription, ...
Avant que M. Juncker fasse une telle déclaration...
J'ai noté, parmi les éléments intéressants de votre lettre introductive au rapport, ce graphique qui montre à quel point l'écart entre les 10 % de revenus les plus faibles et les 10 % de revenus les plus élevés s'était dramatiquement creusé dans les pays de l'OCDE. Il me semble par ailleurs que nous nous engageons sur la voie d'une intégration européenne forte, alors que le sujet du retour vers l'Europe avait été évoqué de manière bien plus prudente lors de la campagne électorale. Je ne suis pas sûr que les opinions publiques suivent. Après mon tour de France, j'ai réalisé un tour d'Europe et parcouru une quinzaine de pays ; j'y ai constaté les ...
J'admire la vitesse avec laquelle vous avez appris. Il en est de même pour vous, madame la ministre : vous vous en sortez très bien.
En ce cas je m'en vais !
Voici le résultat du scrutin :
Merci, madame la présidente : vous présidez très bien. Je suis très heureux, madame la ministre, madame la rapporteure, de m'exprimer, pour l'une des premières fois de cette législature, sur un sujet que nous n'avons pas tellement l'habitude de traiter ici. J'ai vu tout à l'heure des extraits des débats de notre assemblée à la télévision ; j'ai vu que ça avait été chaud, mais que nous n'avions pas fait sauter le verrou de Bercy. Ce n'est pas grave, ce sera pour la prochaine fois. Je voudrais commencer par le commencement. J'ai fait une campagne présidentielle, assez modeste au regard de mon temps de passage dans les médias et de mon score final. Mais puisque ...
Je suis très impressionné par l'arrivée des nouveaux vice-présidents, qui président très bien, comme vous, madame la présidente.
Je n'ai pas pu arriver avant. Je ne me suis pas associé à l'amendement relatif aux membres du Conseil constitutionnel parce que chacun sait qu'aucun ancien Président de la République n'y siège. Il n'y a eu que MM. Giscard d'Estaing et Chirac pour aller s'y embêter mutuellement ! Sinon, vous pensez bien qu'ils ont autre chose à faire. En revanche, je suis tout à fait d'accord avec cet amendement qui vise les membres du Conseil d'État. Car cette institution a ce double rôle, ambivalent, qui m'a toujours étonné et, quelquefois, profondément agacé. Lorsque nous avons débattu du texte visant à dissoudre les conseils généraux de France – nous avons ensuite ...
Je suis donc obligé de voter cet amendement. Le Conseil d'État mériterait d'ailleurs à lui tout seul une loi entière.
Monsieur Aubert, je souscris pleinement à vos propos, mais je vous trouve un peu optimiste à propos de l'élection du pape par les cardinaux réunis. Je pense que c'est un peu moins transparent que vous ne le croyez, mais nous aurons le temps d'en reparler une autre fois. Pour ce qui est du débat qui nous occupe, je trouve très intéressant qu'y participent des anciens ministres et anciens membres de cabinets ministériels, jeunes et momentanément au repos, qui racontent des choses que je n'avais jamais entendues. L'intervention de Mme Batho montre qu'il est très important de savoir qui a été contacté, par exemple au ministère de l'écologie. Les choses seront en ...
Je ne serais donc pas surpris que, depuis quelques décennies, certains lobbies se fassent plus entendre que d'autres. Les seuls lobbies auxquels je serais assez ouvert seraient ceux dont l'action tendrait vers une reconstruction de notre territoire, avec des agriculteurs, des artisans et des commerçants. Je serais en revanche plus fermé à ceux qui sont porteurs des directives européennes qui interdisent tout. Ce serait très bon pour les territoires d'outre-mer, qui sont en train de mourir.
Madame la présidente !
Madame la présidente, je demande la parole !
J'avais demandé à le faire sur ceux qui viennent d'être mis aux voix, madame la présidente. Je m'en vais.
Monsieur le président, je vous remercie, car vous n'avez pas une tête à m'empêcher de parler, vous !