Monsieur le ministre, vous avez commencé votre intervention en évoquant les 84,7 milliards d'euros de déficit, choisissant d'en faire une lecture positive. Quant à moi, je suis fortement préoccupé par nos exportations agricoles et agroalimentaires tombées à un niveau rarement atteint. Hélas, cela ne va pas s'arranger ! Car les décisions qui ont été prises au cours des dernières années et la multiplication des réglementations contribuent à tout dégrader. Parce qu'elle veut laver plus blanc que blanc, la France passe son temps à interdire. Dans mon territoire, une petite entreprise qui emploie 120 personnes va sans doute fermer, parce qu'on a décidé d'y ...
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Je voudrais revenir sur la question du travail à façon. Si je ne conteste pas qu'il y a un problème, il ne faudrait pas que ce soit l'occasion d'imposer de nouvelles contraintes aux agriculteurs, en particulier à travers des formalités administratives. La très grande majorité des personnes qui y ont recours le font de manière ponctuelle, par exemple en raison d'aléas climatiques. Il n'y a rien de systématique. Je pense pour ma part qu'il serait préférable de travailler sur la définition de l'agriculteur actif, car c'est là le nœud du problème. Quelle n'est pas notre surprise lorsque nous apprenons que tel ou tel qui n'a rien à voir avec la profession ...
Nous cherchons tous des solutions pour produire de l'énergie propre. Or les communes littorales se heurtent à un problème : la complexité des lois les empêche presque toujours d'utiliser les friches et les terres non exploitables qu'elles abritent, comme les autres communes, pour produire des énergies renouvelables. Je ne propose évidemment pas d'y implanter des éoliennes – vous comprendrez que c'est impossible –, mais il est dommage de ne pas saisir la possibilité d'y installer des panneaux photovoltaïques. C'est ce que tout le monde aimerait faire, par exemple, dans ma commune, où il existe une friche de plusieurs hectares qui ne se situe malheureusement ...
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Intervention uniquement disponible en vidéo.Consulter la vidéo en cliquant sur la miniature
Le 24 décembre dernier, les Européens et le Royaume-Uni ont conclu un accord sur leurs futures relations commerciales, ce qui leur a permis d'éviter le choc du « no deal ». L'Union européenne offre ainsi à son ancien membre un accès inédit, sans droit de douane ni quota, à son immense marché de 450 millions d'habitants. De leur côté, les Britanniques reprennent le contrôle de leurs eaux. Cet accord prévoit une période de transition de cinq ans et demi, jusqu'en 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25 % de leurs prises, qui représentent chaque année 650 millions d'euros. Problème : nous ne savons pas ...
Je représente une région très touristique, à savoir la région de Saint-Malo, Dinard et de leurs communes environnantes. Je voudrais vous parler du Royaume-Uni. Pensez-vous qu'un accord puisse être trouvé pour le Brexit ? Nous sommes à moins de deux mois de la date fatidique. Chez nous, beaucoup de citoyens britanniques sont propriétaires de résidences secondaires. À compter du 1er janvier 2021, ces citoyens ne pourront plus résider dans l'Union européenne au cours d'une période excédant 90 jours. Pour une zone touristique comme la nôtre, cela entraînerait des conséquences non négligeables sur le plan économique. Le Gouvernement prévoit-il de créer ...
Je souhaitais moi aussi évoquer le Brexit et vous faire part de l'inquiétude des pêcheurs, légitime quand on connaît la proximité des eaux territoriales des îles anglo‑normandes. Je veux aussi vous alerter sur les nombreuses réglementations qui empêchent pratiquement toute implantation ou développement d'entreprises conchylicoles sur les côtes françaises. Ces professionnels se sentent abandonnés. Ils sont ravis de la création de ce ministère de la mer et comptent beaucoup sur vous pour qu'une réflexion soit engagée sur les problèmes spécifiques à cette profession. Mon collègue Stéphane Travert l'a évoqué, ces métiers pourraient pourtant ...
Je suis moi-même né à Saint-Malo, et je représente aujourd'hui ce territoire. Je n'ai pas réussi à aller ailleurs, d'autant que – double peine ! – je suis agriculteur.
Il y a aussi les dockers !