Monsieur Ruffin, vous avez parlé de liberté et de godillots. Nous sommes d'accord sur ces bancs. Nous allons remettre aux collégiens Les Fables de La Fontaine. On pourrait leur proposer de lire Le loup et le chien.
Oui, monsieur Mélenchon : « Un loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. » « Chemin faisant il vit le col du chien, pelé. Qu'est-ce là ? lui dit-il. »
Nous remettrons cette fable de La Fontaine à nos collégiens, et chacun la relira pour voir ce que signifie la liberté de conscience pour chacun d'entre nous.
Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, ma question concerne les états généraux de l'alimentation, annoncés pendant la campagne présidentielle. Ces états généraux, qui vont réunir l'ensemble des acteurs concernés par le sujet, notamment des représentants des agriculteurs, des industries de transformation, de la distribution, mais aussi des consommateurs, sont très attendus. En effet, l'agriculture française traverse une crise extrêmement grave depuis une trentaine d'années, essentiellement liée à la chute des prix payés. En effet, tels qu'ils sont fixés aujourd'hui, les prix ne permettent pas à nos agriculteurs de vivre dignement de ...
Ces états généraux doivent être l'occasion de repenser l'équilibre économique global de nos filières agricoles et de renforcer l'information auprès des consommateurs. Ils doivent permettre de construire un nouveau contrat de confiance entre l'ensemble des acteurs de la filière et les consommateurs, dont les attentes sont légitimes. Nous devons aller dans ce sens, sans stigmatiser les professionnels. Monsieur le ministre, ces états généraux sont très attendus par nos compatriotes. Comment comptez-vous agir pour offrir des prix rémunérateurs aux agriculteurs ? Que comptez-vous faire pour que les filières de transformation retrouvent des marges suffisantes pour ...
L'amendement de M. Gosselin relève du bon sens. Dès lors qu'un parti peut se présenter devant les Français, il doit jouer le jeu de la transparence. Cet amendement me paraît très pertinent.
Pour les mêmes raisons que précédemment, cet amendement me semble être un amendement de bon sens qui renforce la transparence de la vie publique. Je voterai donc en faveur de cet amendement.
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Il y a un problème de méthode.
Il est très important que quelque chose de lisible sorte des États généraux de l'alimentation. Les nombreux acteurs reçus par notre commission nous ont confié qu'ils avaient parfois davantage réussi à s'exprimer à l'Assemblée que dans les ateliers de ces États généraux. Pour ma part, je m'interroge : les parlementaires seront-ils vraiment associés à ce travail ? Ils n'en ont pas le sentiment aujourd'hui. Je suis contraint d'organiser mes propres états généraux : dans mon territoire, je n'ai été contacté ni par le préfet, ni par les services concernés. À l'Assemblée, les députés ont travaillé d'arrache-pied ; mais, dans mon département du Loiret, ...
Voilà une très bonne proposition de loi. Vous avez réalisé, Monsieur Arnaud Viala, un travail remarquable parce que consensuel. Il procède d'une approche, nouvelle dans cette commission, qui consiste à trouver des points de convergence, quelles que soient nos familles politiques, et que je juge pour ma part tout à fait bonne. Les États généraux de l'alimentation permettent de réfléchir de la fourche à la fourchette. Pour caricaturer, je dirai que le maillon le plus faible de la fourche, c'est l'agriculteur, et plus précisément cette moitié de nos agriculteurs qui gagnent moins de 350 euros par mois. De l'autre côté, le maillon le plus faible de la ...
Au nom du groupe du Mouvement démocrate et apparentés, je m'inquiète que le modèle agricole européen soit celui de la firme agricole alors qu'en France, il est celui de la ferme familiale, avec de petites fermes garantes de l'équilibre de nos territoires. Que comptez-vous faire pour maintenir ce modèle français ? S'agissant du CETA, vous avez dit à juste titre que l'Europe est un bouclier face à des productions différentes des nôtres. Pour autant, aujourd'hui en France, lorsque l'on élève des boeufs, il est, entre autres choses, interdit de les nourrir avec de la farine animale. Les agriculteurs doivent respecter un certain nombre d'interdictions, alors que le ...
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En même temps ?
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Richard Ramos (disponible uniquement en vidéo)
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Monsieur le ministre de l'économie et des finances, les chambres consulaires participent activement à la relation avec les acteurs économiques. Beaucoup s'inquiètent de l'éventuelle volonté du Gouvernement de fusionner les chambres de commerce et d'industrie avec les chambres de métiers et de l'artisanat. Dans le cadre des états généraux de l'alimentation, le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Stéphane Travert, a défendu le modèle de la ferme familiale et non celui de la firme agricole.
Défendons, dans cet hémicycle, au-delà des barrières politiques, le modèle artisanal français ! Les artisans ont, dans leur ADN, des tours de main et des savoir-faire français d'hommes et de femmes dont la priorité est toujours la recherche de la qualité – toujours la qualité. La tradition française permet encore à nos concitoyens de manger des produits pétris dans les boulangeries, de manger des aliments issus des cuisines de nos restaurateurs et non de quelconques micro-ondes. Nos plombiers ne sont pas encore inscrits sur une liste d'auto-entrepreneurs communiquée par des grandes surfaces de bricolage ; ce sont des hommes et des femmes qui possèdent un tour ...
Très bien !
Le présent amendement vise à aider les industries agroalimentaires, telles que Bigard et Lactalis, qui ne communiquent pas leurs comptes, à trouver le chemin de la transparence et de la sincérité. Le but est de confier au juge les responsabilités que la loi Sapin II attribue au président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Nous devons aider nos amis Lactalis et Bigard à devenir bienveillants, sincères et, j'y insiste, transparents…
Alors Lactalis peut continuer à boire du petit-lait. Je vous fais remarquer, au passage, que mon amendement est cosigné par des députés de toutes les tendances politiques. Lactalis va donc pouvoir continuer à mépriser la représentation nationale !
Cet amendement vise à remettre dans le droit chemin des chefs d'entreprise que je considère comme des voyous : ceux qui omettent de déposer leurs comptes. Cosigné par des députés issus de l'ensemble des groupes politiques de cette belle assemblée, il a pour but d'obliger les dirigeants tels que ceux de Lactalis ou de Bigard – qui viennent dans cette maison sans répondre aux questions de la représentation nationale – à se plier à leurs obligations. On m'a fait comprendre que ce n'était peut-être pas le bon cadre pour le déposer, mais j'aimerais au moins savoir ce que le rapporteur et le ministre en pensent sur le fond. En effet, on ne peut pas laisser la ...