C'est parce que vous ne rencontrez pas les bons !
C'est un procès d'intention !
Il reste cinq ans !
Parlons de l'avenir !
Pourquoi ne l'avez-vous jamais fait, monsieur Larrivé ?
C'est déjà le cas !
C'est déjà le cas !
Et nous, nous ne sommes pas un groupe ?
Oui, c'est important…
Vous faites pareil !
Monsieur Jumel, vous me forcez à commencer mon propos par une défense de M. Hetzel – je souhaitais prendre la parole sur l'amendement précédent. Nier le fait que les seuils de dix et de vingt salariés constituent des blocages à l'embauche pour les chefs d'entreprise, c'est nier la réalité des entreprises françaises, et c'est un chef d'entreprise qui vous le dit. Ce n'est pas une solution pérenne : le chef d'entreprise sait qu'il aura le même souci en passant à vingt après être passé à dix – Mme la ministre vous l'a très bien expliqué. Nous avons évoqué le sujet en commission : Mme la ministre sait qu'elle doit engager la discussion avec les ...
Soyons pragmatiques. Dans une procédure de licenciement, l'intérêt du chef d'entreprise est de négocier. En effet, s'il est condamné par le conseil des prud'hommes, il devra payer les charges patronales correspondantes, soit un renchérissement d'en moyenne 42 % du coût du licenciement. L'intérêt du patron est donc de négocier en amont. L'intérêt du salarié, lui, est de savoir ce à quoi il a droit, et de recevoir le plus rapidement possible son indemnité pour se reconstruire. C'est là l'essentiel pour lui.
Je vais vous dire une chose toute simple, tirée de mon expérience. Le licenciement intervient souvent dans une situation compliquée entre l'employeur et le salarié, avec des sentiments complexes de part et d'autre. Mon collègue Mignola l'a dit tout à l'heure, dans les petites et les moyennes entreprises, on se connaît, la situation est difficile. Le salarié peut douter, hésiter à se lancer… Dans quelle mesure va-t-il, ou l'employeur d'ailleurs, se sentir frustré, ou craindre de se faire avoir ? Les deux parties ont donc besoin d'un référentiel, d'autant que souvent les avocats vont chercher à faire monter les enchères. Nous considérons que le ...
Je trouve complètement incroyable que l'on puisse tenir de tels propos au XXIe siècle. Mais peut-être vous ai-je mal compris ; vous aurez alors l'occasion d'expliquer votre position plus en détail au cours de cette séance.
Ce que vous dites est honteux !
J'aimerais que vous retiriez ces propos, que j'ai trouvés relativement outranciers. S'il s'agissait, comme je le pense, d'un jeu de mots, je préférerais que vous le précisiez.
Je voulais lui répondre…
Pensez à nos familles !
Mme la ministre a été parfaitement concrète au sujet du télétravail. Monsieur Prud'homme, je vous ai écouté attentivement. Je suis très surpris par vos propos, qui dénotent une vision du télétravail d'un autre temps. Pour être très honnête, dans la plupart des cas, c'est à la demande des salariés que nos entreprises mettent en place du télétravail. Très souvent, cela pose à l'employeur des problèmes d'organisation, mais, comme l'a dit Mme la ministre, on le fait tout de même pour faciliter la vie des salariés, notamment en région parisienne, où l'articulation entre les temps de travail et les temps de déplacement est particulièrement compliquée. ...
En effet, monsieur Prud'homme, vous avez utilisé une formule qui m'a choqué, je vous le dis en face : vous avez expliqué que vous étiez opposé au télétravail parce qu'il empêche les salariés de se regrouper et ainsi d'organiser la lutte pour le respect de leurs droits.
Pas sur le télétravail !
Je souhaite répondre à M. Ruffin.
Je remercie le cabinet de Mme la ministre, qui nous a permis d'obtenir les réponses que je vais vous donner. En ce qui concerne le groupe Auchan, que vous avez évoqué tout à l'heure, il s'agit d'un plan de sauvegarde de l'emploi, signé à la majorité et assorti d'une dotation de 50 millions d'euros. Ainsi que vous l'avez relevé, 937 emplois seront supprimés d'une part, mais 475 emplois nouveaux seront créés d'autre part. Au total, quelque 450 emplois seront donc supprimés. Le PSE comprend des mesures en matière de préretraite, un plan de mobilité volontaire avec accompagnement, un accompagnement psychologique, des aides à la création et à la reprise ...
Je tenais à saluer votre première présidence de séance, monsieur le président.
Comptez sur nous !
Entre autres !
Ce n'est pas un rappel au règlement !